Plein Phare Tolbiac Chevaleret – Paris
Nous avons conçu ce projet comme une icône à la « visibilité augmentée », un phare. L’édifice émet des vibrations continues comme un effet de diffraction de la lumière, créant un événement optique étonnant qui se surimpose aux variations furtives des flashs des voitures en transit sur l’avenue. « Plein phare », l’équipement culturel s’édifie comme un nouvel élément stable à l’échelle du quartier, et pourtant constamment variable. Une machine en mutation permanente, un lieu éphémère, qui reste pourtant un repère urbain. Un lieu qui « vibre ».
Ainsi, nous avons favorisé la construction d’une structure cimaise.
Plus qu’un simple échaudage, elle doit assumer une identité forte entre deux accrochages ou événements. C’est la structure d’une personnalité changeante mais identifiable, que l’on n’oublie pas. Parce que l’édifice est pensé pour muter, la structure édifiée accueille librement les programmes et les usages, qui peuvent être repensés et modifiés, par des changements de cloisonnements, matériaux et de signes majeurs. Nous proposons donc un contexte fixe, une structure support, sur et dans laquelle des choses intelligentes, belles, actives, solidaires peuvent avoir lieu.
La structure est composée d’une série d’éléments de bois, formant un échafaudage de cadres, démultipliés au premier étage pour supporter le plancher, créant ainsi l’effet de table. Cet élément stable et permanent, solide, joue le rôle d’un toit couvrant le rez-de-chaussée et assure la fonction de socle supportant l’étage. Transparence et continuité en rez-de-chaussée, la place publique reste visible depuis l’avenue.
De jour comme de nuit, les éléments composant le bâtiment apparaissent et disparaissent à tour de rôle, créant une façade évolutive et animée.
Le jour, visibilité augmentée / la nuit, plein phare.