Dans la rue – Pavillon de l’arsenal
When invited to design an exhibition and to develop a study of new centralities we wanted to link our work with the exhibition theme – an analysis of modern and contemporary public spaces in Paris. The design expresses the concept of public realm as a state and as a value, a fundamental principle of shared urban living, starting from the metaphors of Air (= public space as what stands in between the buildings) and optical deformations, atmospheric deformations, blur/hazy effects (=contractions in scale generating centralities). An air column /chimney of light composed by a double translucent, ever-changing, atmospheric skin, put into slightly perceptible motion by airstreams coming from the sky-light is placed at the centre of the Pavilion. A collection of “Periscopes” looks towards the outside streets and places in the surrounding coloured and open environment, whose floor climbs up to perimetral walls, enlarging perspectives.
Dans le cadre de l’exposition « Dans la rue, espaces publics et centralité » le Pavillon de l’Arsenal a confié à AWP la Scénographie et le commissariat Hors-les-murs (« Périscopes ») nous avons voulu développer un discours spatial autour des thèmes : Qu’est-ce que l’espace public ? Qu’est-ce que la centralité ? La confrontation centralité-espaces publics suscite un besoin d’organisation spatiale qui resitue les dynamiques et les échelles en question. Principes de scénographie: Autour des ouvertures en balcon vers le RDC, trois peaux s’entremêlent pour dresser des repères centraux proposant une certaine monumentalité-attraction, de part et d’autre de la passerelle. En recréant l’horizon de l’architecture, les enjeux de l’urbanité partagée deviennent physiquement exprimés.
La peau qui entoure ces deux espaces porte le propos. Celle qui se dresse au-dessus de la maquette de Paris, attire les éléments (des périscopes vers l’extérieur du Pavillon captent air-eau/bruits)… Espace public : reculer les cimaises jusqu’aux murs permet de créer une mise à distance, et de retrouver une sensation d’urbanité (sol, architecture, circulations). Le contraire de l’architecture d’intérieur-privative.