Salon Urbain Saint-Étienne
The value of this public space depends primarily on its location: a tree-lined path housing a marketplace, from which user-friendly quiet spaces can be accessed. Before a succession of formal interventions was envisioned, the principal consideration was to ensure the fluidity of circulation around the marketplace. Above all, it was important to create the potential for a variety of activities in the public space. The public space is neither a series of closed squares, nor a mere passageway, but a succession of urban environments where a person can choose to stop once, or every day, during a stroll. The aim was to establish a sequence of welcoming, playful areas open to all that would animate the space day and night, in all seasons. The space is framed by the naturally sloping ground and the planted valley. The square has to become a landmark for the surrounding area, a symbol of civic regeneration and needs strong, visual landmarks to put it on the map – both at its two entrances and in the square itself. The overall visibility of the square reinforces its iconic potential. DESIGN CONCEPT Our thinking about the design was based on the idea of the «urban lounge». Having looked at a variety of living rooms, we have chosen to simplify the urban lounge to four basic elements. Order: perspective, emphasized by the pattern and repetition of elements (furniture, curtains …) Textiles: carpets and curtains Lighting: lamps, sconces and mirrors: a luminous atmosphere that unfolds the space Furniture: a range of furniture styles that serve one purpose, to allow people to gather: loveseats, chairs, chairs … Thus, we created a sequence of four thematic areas with different qualities of soil (for example, a ceremonial carpet), but located in an open space without obstructing the view. The identities of this sequence are strongly characterized by the unity of the furniture, or more precisely, the tubular structures that define the space, without being overly imposing. These structures take the form of chairs, benches, and equipment for children’s games, but also act as lighting masts and a lantern. DETAILED SEQUENCE An “urban living room”> a room for dancing> a room for playing> a room for resting. From the beginning of this sequence, the first room is represented by the double presence of an iconic lantern (=gloss) and a water wall fountain (= mirror) that provide a reception area (without overhanging trees): a threshold space for cultural activities, meetings, speeches … Next, we arrive at the ‘ballroom’, or where different patterns of circulation intersect the path. This is the place where people meet when arriving at the marketplace. The third room is a space reserved for games, created for children, offering variations on the theme of tubular furniture previously revealed as benches and lampposts. In this room, they are transformed slightly to support playful activities (gymnastics, climbing, and swinging). The last room is for those who want a rest from the “urban flow” – to sit, talk, eat and read – or for those supervising their children playing nearby. Further along from this room is a partition that becomes a screen for projections during the night: this «lounge space» is geared towards performance (DJ + VJ), with «chandeliers / lanterns» at either end, The main lantern is designed to create visual appeal from the road, as it is not obstructed by trees. It is a tubular structure with a backlit reflective textile that makes it a metropolitan landmark by day or night. Below, a lantern-screen creates a visual echo to the main lantern and serves as a projection screen for films or as artistic lighting.
La valeur de cet espace public tient d’abord à son emplacement : un parcours arboré qui permet de longer la place du marché, qui proposera des espaces accessibles depuis la place pour retrouver des zones de calme et de convivialité. Avant de penser la succession des interventions formelles, il s’agit donc d’articuler et de garantir la fluidité des flux dans la longueur et depuis la place du marché. Mais surtout il faut réussir à équilibrer le potentiel de pratiques situées, et de traversée de cet espace public : il ne s’agit ni de squares fermés, ni d’une simple allée, mais d’une succession d’ambiances urbaines traversantes où l’on peut choisir de s’installer, pour une fois, ou chaque jour pour flâner. Le choix d’implanter des dispositifs d’hospitalité ludique ouverts à tous les publics dans cette séquence en longueur programme une zone de pratiques urbaines indépendamment des occupations temporaires de la place : un potentiel de vie permanente, de jour et de nuit, en toutes saisons. L’inclinaison du sol et l’effet de séparation de la noue plantée, autant que la trame arborée confèreront naturellement une singularité spatiale à cette zone de la place. Il doit devenir un repère urbain pour toute l’agglomération, un des signaux de la revitalisation contemporaine de son urbanité : une situation de valeur ajoutée. Ces éléments visuellement forts doivent donc s’appréhender autant comme signaux visibles depuis les deux entrées de ce couloir, que comme un front de signaux visibles depuis la place. Cette exposition multiple vient renforcer le potentiel iconique des éléments qui vont s’y installer. CONCEPT DE DESIGN Notre réflexion a d’abord porté sur le terme de «salon urbain». En observant l’effet d’enfilade de 3 salons en couloir, nous avons choisi de relire la figure des salons d’apparat, en identifiant des constituants élémentaires : Enfilade : effet de perspective, souligné par les motifs du parquet et la répétition des éléments (mobilier, rideaux…) Signalétique textile : tapis et rideaux Eclairages : lustres, appliques et miroirs : un climat lumineux qui déplie l’espace Mobilier : une gamme déclinant un seul style, permettant la rencontre : causeuses, méridiennes, chaises longues… Nous en retirons la proposition d’une séquence de 3 espaces thématiques aux qualités de sol distinctes (= tapis d’apparat), mais situés dans une perspective ouverte sans obstacle. L’identité de cette séquence sera fortement caractérisée par l’unité du mobilier, ou plus exactement du principe tubulaire de toutes les structures, qui viennent dessiner l’espace sans le saturer d’objets encombrants. Ces tubes portent à la fois des sièges, des bancs, des chaises longues, des jeux d’enfants, mais sont aussi sont les mâts d’éclairage, la structure de la lanterne d’entrée en haut et celle de l’écran du salon bas. SEQUENCE DETAILLÉE Salon de représentation > salon de danse > salon de jeux > salon de repos. En arrivant par le haut de cette séquence, on passera en effet par un premier salon marqué par la double présence iconique d’une lanterne (= lustre) et d’une fontaine en mur d’eau (= miroir) qui proposent une situation d’accueil privilégiée (sans surplomb des arbres) : c’est le salon de représentation où peuvent se tenir les activités culturelles, rencontres, discours… Ensuite, on arrive au salon de danse, c’est-à-dire celui où tous les flux se croisent, à l’intersection des parcours longitudinaux et des parcours venus de la place. La danse consiste à passer entre quelques bancs et tablettes, qui contraignent des parcours chaloupés vers toutes les directions possibles (une rotonde signalétique) : c’est le lieu où l’on se retrouve en arrivant du marché. Le 3e salon est celui des jeux, dédiés plus particulièrement aux enfants, en proposant des variations sur le thème du mobilier tubulaire déjà découvert dans ses fonctions de bancs et de lampadaires et qui deviennent ici supports d’activités ludique (gymnastique, escalade, balançoire…). Enfin, le dernier salon est celui où viennent se reposer dans des chaises longues ceux qui veulent s’éloigner le plus de tous les flux urbains pour venir lire, discuter ou manger (en surveillant les enfants qui jouent non loin), en contrebas de la place et à l’abri d’un écran qui devient surface de projection la nuit : cet espace « lounge » aura une évidente qualité pour des performances nocturne de Dj + Vj. « Lustres / lanternes » aux extrémités : la première lanterne est conçue pour créer un effet d’appel visuel depuis l’avenue principale, en se dégageant de la frondaison des arbres. Il s’agit d’une structure tubulaire qui porte des textiles réfléchissants qui sont également rétro-éclairés. C’est un repère métropolitain, de jour et de nuit. En contrebas, une lanterne-écran vient créer un écho visuel au premier dispositif, (mais il ne s’agit pas d’un volume) avec pour fonction de signaler l’entrée basse des salons, et servir d’écran de projection pour des performances cinématographiques ponctuelles ou des mises en éclairages artistiques.